L’infinitif complément

éditions Éric Pesty, 2008, 22 x 14 cm, 
20 p., isbn 978-2-9524961-8-6

Quand on part, on se dit parfois que c’est pour aller quelque part. Quand on commence, que c’est pour en finir avec quelque chose, y mettre une fin, arriver à une solution qui tranche, fatalement, dans le démesurément long. L’écriture à l’infinitif n’y échappe pas.

Au départ, dans son essai d’échafauder un monde sans noms, on pouvait penser qu’elle permettrait d’en finir avec nos philosophies tourmentées, qui s’engendrent elles-mêmes et se rendent nécessaires en engendrant de toujours plus obscurs concepts substantivés. L’elliptique, le clair infinitif pouvait en imposer par ses façons de grand économe, qui se débarrasse de tous mots inutiles. Peut-être même pouvait-on espérer achever de penser. Et en finir ensuite à son tour avec l’infinitif. Enfin tranquilles, radicalement !

Texte d’une conférence prononcée au Centre de poétique comparée, à l’invitation de Jacques Roubaud, Paris 6e, 28 avril 2000, après la parution de l’Infinitif des pensées aux éditions de l’éclat. L’Infinitif complément en est en quelque sorte « une postface précoce ou si l’on préfère, un complément ».

L’infinitif complément, éditions Éric Pesty


Lire le compte rendu de Dominique Dussidour sur Remue.net, 7 décembre 2008

Lire le compte rendu de Anne Malaprade, La poésie jusqu’à l’infini, dans Action poétique, 2009, n° 197 : 95-96

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le compte rendu de Marie-Laure Picot dans Cahier Critique de Poésie (CCP), 2009, n° 18 : 206