En bref

  • Ouvrir les manières d’être et de penser, celles de vivre et celles d’aimer, dans un monde d’êtres, de vies et de choses dits d’avance, mais pouvant peut-être se dire autrement.
  • Explorer les libertés qu’il est possible de prendre avec les formes et les conditions d’existence qui ne manquent pas : logiques, grammaticales, graphiques, sociales, politiques, familiales, physiologiques, cérébrales, psychologiques, morales, philosophiques…
  • Tenter de contourner les langages et les matériaux trop bavards, trop savants, trop pressés de nous dire ce qui est, qui nous sommes et où nous allons.
« On voudrait pouvoir y penser d’une manière 
qui ne nous installe pas tout de suite dans une solution arrêtée. 
Nous pouvons avoir envie d’aller sans que tout soit dit d’emblée. 
Un peu plus nus peut-être, un peu plus incertains et inachevés, 
un peu plus mobiles et un peu plus ouverts aussi. »

Deux « excès contraires » à essayer ou à feindre, pour qui ne veut pas enfermer (les êtres, les personnes, les choses, le monde, soi, sa vie) dans une représentation :

  • (se) transmuer, (se) dédoubler, (se) multiplier (se) disperser (la méthode domino) ;
  • (s’)alléger, (se) dépouiller, (se) dénuer, (s’)éluder (la méthode infinitive).

Pourquoi penser devoir s’arrêter ? Trop désirer aimer pour croire avoir accompli.