Les Éditions Corduriès sont nées en 1989 dans l’objectif de donner une publication provisoire à des ouvrages en attente d’éditeur. Faut-il s’en étonner? le regretter ?, le provisoire se prolonge encore, les éditions ont pris le visage d’une autoédition dans le prolongement direct de la composition des ouvrages.
Certains d’entre eux d’abord édités de cette façon entre 1989 et 1995 n’ont pas trouvé de raison ou d’occasion de l’être autrement. Ils ont fait l’objet de rééditions rénovées en 2007.
D’autres ont été pris en charge ensuite par des éditions indépendantes. Ainsi Croire devoir penser, dont la 1ère version avait été publiée à la fin de 1992, et la 2e version à la fin de 1994, a été édité en janvier 1996 par les éditions de l’Éclat. Dessins d’identité a été republié au sein de Infinis terrae par les éditions Sauramps. Dire mourir, indépendant avant tout, s’est intégré dans Les mots des derniers soins aux éditions Les Belles Lettres en 2008.
Mise à disposition des textes
Les contenus des ouvrages en dessin sont intégralement visibles sur ce site. Ils peuvent y être consultés page à page.
Les versions papier de certains ouvrages (les vrais livres) sont encore disponibles. Elles peuvent être commandés à l’adresse en bas de page.
- Sur la lecture, 20,4 x 14,7 cm, 43 p., 11 €
- Diptyc’Domino, 10,5 x 14,8 cm, 36 p., 11 €
- La même chose, 15,6 x 23,8 cm, 43 p., 11 €
- Six comptes rendus, 14,7 x 20,4 cm, 39 p., 11 €
- Catalogue de mers, 16 x 24 cm, 84 p., 22 €
Questions au trait – Ouvrages aux éditions Corduriès
Sur la lecture
1er tirage 1989, 2e tirage 2007
20,4 x 14,7 cm, 43 p., 11 €
isbn : 2-9526915-0-9
Diptyc’Domino
La même chose
1er tirage 1993, 2e tirage 2007
15,6 x 23,8 cm, 43 p., 11 €
isbn 2-9526915-1-7
1er tirage 1990, 2e tirage 2007
10,5 x 14,8 cm, 36 p., 11 €
isbn 2-9526915-3-3
En projet, l’édition des poèmes et chansons de Pierre Rieucau
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Ligne éditoriale
Les éditions Corduriès publient des livres de philosophie soucieux de se libérer des schémas et des systèmes où la pensée tend parfois à s’enfermer. Comme les pièges dans lesquels celle-ci aime se prendre sont d’une ingéniosité sans limite, il serait mal venu de limiter a priori les moyens d’écriture ou de dessin à mettre en œuvre.
Les livres de philosophie se caractérisent peut-être par ce rêve qu’ils font de dégager des sentiers où nous puissions trouver des échappées. Pour eux en effet, l’écriture ne vise pas tant à raconter le monde ou à le changer, qu’à y gagner quelque liberté. Cela passe inévitablement par une certaine mise en question de la réalité imaginée de nos existences et de ce qui les habite. Un travail certainement toujours à recommencer.
mars 2007