Présentation de la langue infinitive et de « Croire devoir penser »

Essai de transcription à l’infinitif d’un texte de Martin Heidegger : “Was heißt Denken ?”

Conférence au Centre de poétique comparée, à l’invitation de Jacques Roubaud, Paris 6e, 15 mai 1998

C’était l’Être ou l’huître.
Ai-je choisi d’être ?
Faut-il regretter le verbe “huître” ?

Je me suis mis il y a quelques années à explorer un mode d’écriture à l’infinitif. La contrainte formelle consiste à omettre du langage les substantifs. Donc aussi leurs substituts, les pronoms, et leurs attributs, articles et adjectifs. On fait abstraction des substantifs comme en mathématiques où l’on renonce à spécifier les variables pour alléger la notation et laisser courir le calcul. Restent les verbes et leurs conjonctions. Et les verbes se composent entre eux. Comme le sujet disparaît, les verbes se mettent aux modes impersonnels de conjugaison, l’infinitif en premier lieu, son indispensable compagnon le gérondif, et accessoirement le participe. Mais avec les substantifs, ce n’est pas seulement le sujet qui disparaît, les objets sont aussi omis, de sorte qu’il serait plus juste de parler d’écriture insubstantive.

Je ne m’étendrai pas en introduction sur les raisons théoriques ou autres qui m’ont conduit à risquer ce mode d’écriture: crainte de limiter les personnes et les choses, de les trahir ou de les réduire par les mots censés les représenter[1]; refus d’être contraint à choisir un sujet particulier là où aucun ne s’impose et là où nous nous posons en fait des questions impersonnelles; souci de rigueur et de concision qui pousse à ne pas multiplier inconsidérément les entités ontologiques et à économiser aussi les questions que nous nous posons à leur sujet; lassitude du langage philosophique ordinaire et désir de lui rendre son caractère actif, vivant et opérant. Je ne suis pas dupe de ces raisons. Le langage ne nous oblige peut-être à rien par lui-même. Et c’est peut-être en vertu de nos seules habitudes que nous prêtons aux noms et aux adjectifs des fonctions auxquelles ils ne sont pas plus contraints qu’ils ne nous y contraignent. Quoi qu’il en soit, leur omission change radicalement nos habitudes et plonge la pensée dans une attitude de déchiffrage d’une langue nouvelle où elle peut trouver à s’exercer et se montrer à l’œuvre[2]. La contrainte formelle d’une écriture insubstantive correspond donc à l’espoir de dégager une possibilité de penser nouvelle, un peu libérée des contraintes ordinaires. Une contrainte contre d’autres. La question en jeu est au fond la suivante: est-il possible de conserver le questionnement philosophique sans s’engager sur des présupposés métaphysiques ou ontologiques ? Faut-il vraiment craindre que ce questionnement prenne alors un développement explosif ?

Comme je ne voudrais pas me trouver ici plus longtemps en contradiction avec ce que je dis, je souhaiterais ne pas poursuivre ces considérations théoriques. Il serait drôle que je fasse le professeur et que je vous dise ce que sont les choses, alors que je propose de les penser! Pas de représentation. Si l’attitude insubstantive donne une possibilité de penser active, si l’infinitif est vivant et interrogatif, eh bien! mettons-les en œuvre. Je voudrais donc vous inviter à un exercice pratique de transcription à l’infinitif d’un texte donné. En somme, nous allons nous mettre ensemble au travail.

J’ai hésité un moment sur le texte que nous pourrions transcrire. Comme nous avons peu de temps, il fallait un texte qui procède d’une attitude apparemment opposée à l’attitude insubstantive, de sorte à mettre celle-ci sinon en abîme du moins à l’épreuve. J’avais imaginé choisir un texte issu du Parti pris des choses de Francis Ponge, tel que L’Huître, comme pour défendre un parti pris des verbes. Mais j’ai finalement préféré un texte de Heidegger, le texte d’une conférence donnée en mai 1952 sous le titre Was heißt Denken ?. S’il est possible, je voudrais qu’on aborde ce texte d’un œil neuf, infinitif, en faisant abstraction des polémiques qui entourent son auteur et les traductions de ses œuvres. J’ai choisi un texte de Heidegger parce que l’allemand déjà a tendance à substantiver les verbes, et parce que Heidegger, partant d’une certaine lecture du grec, a exploré peut-être un peu plus loin que tout le monde cette attitude de substantivation et de qualification de l’Être, de l’étant et des choses en général. Comme le français n’a pas les mêmes habitudes que l’allemand, les traductions ont d’ailleurs peut-être exagéré cette attitude de substantivation: ce qui est une habitude en allemand apparaît comme une attitude après traduction en français.

Il est possible que notre exercice de transcription apparaisse d’emblée comme une ineptie, un geste de poète. J’entends, un texte de Heidegger n’est pas traduisible dans le sens où un poème n’est pas intégralement traduisible. Mais si de surcroît on omet les substantifs et si l’on fait par exemple de l’Être un verbe, ne perd-on pas l’essentiel justement d’une philosophie fondée sur la recherche de l’Être ? Il y aura donc de la perte. La question est de savoir quoi. C’est ce que nous essaierons de voir, partagés entre le souci de traduire la pensée de Heidegger, en la respectant de notre mieux, et l’attrait de prendre quelque liberté, en succombant à la logique de l’infinitif ou en pensant par nous-mêmes. Nous n’allons pas faire une traduction du texte de Heidegger comme si nous voulions en rendre compte fidèlement à des indigènes dont l’infinitif serait la langue et qui ne parleraient pas l’allemand. Nous allons plutôt faire ce qu’en musique on appelle une transcription d’une œuvre pour un autre instrument que celui pour lequel elle a été écrite. On ne demandera pas à une transcription pour violon de reproduire exactement une œuvre originale pour piano. Nous tenterons donc de déchiffrer avec une attitude de pensée infinitive un texte écrit peut-être pour une toute autre attitude.

Dans cette mise à l’épreuve, on verra se dessiner les limites de l’infinitif, en quoi il bute sur les substantifs et du coup, en quoi l’attitude infinitive donne une possibilité de lecture nouvelle du texte original. Mais on verra aussi surgir la logique et peut-être la poésie propre de l’infinitif. J’ai retenu pour l’exercice les morceaux du texte de Heidegger qui posent les difficultés les plus profondes à une transcription insubstantive, c’est-à-dire celles qui soulèvent pour elle des questions essentielles[3]. La première page commencera par un morceau relativement simple à transcrire, pour se familiariser avec l’exercice et avec les possibilités de l’infinitif. Viendront ensuite des passages qui posent les questions plus profondes et qui semblent creuser un fossé infranchissable entre l’approche de Heidegger et l’approche insubstantive. On verra dans la dernière page si le fossé est totalement infranchissable.

La colonne de gauche donne le texte original de Heidegger; au centre la traduction française d’André Préau pour que ceux qui ne lisent pas l’allemand puissent tout de même s’y retrouver; à droite l’essai de transcription infinitive dans l’état où je l’ai avancé aujourd’hui.

La traduction française et la transcription infinitive rencontrent parfois des difficultés communes. Par exemple, dans ce texte où il est question de pouvoir penser, Heidegger distingue plusieurs verbes qui peuvent correspondre en français à des nuances particulières du verbe pouvoir: können, mögen, vermögen. Le lecteur notera au passage le caractère quelque peu tendancieux de la traduction française qui rend mögen d’abord par désirer et très vite par aimer. Pour expliciter les diverses nuances du verbe pouvoir, on pourrait transcrire können en savoir, dans le sens où l’on dit ich kann schwimmen (je sais nager) ou er kann Deutsch (il sait l’allemand). Si l’on réserve pouvoir pour vermögen, mögen pourrait se transcrire en vouloir bien, par opposition à wollen (vouloir fermement):

Doch vielleicht will der Mensch denken und kann es doch nicht. Am Ende will er bei diesem Denkenwollen zu viel und kann deshalb zu wenig.

(Mais peut-être l’homme veut-il penser et ne le peut-il point. En fin de compte, voulant penser, il veut trop et ainsi manque à pouvoir.)

Mais vouloir peut-être penser sans pourtant savoir penser. Voulant penser, trop vouloir et ainsi trop peu savoir.

Je ne suis pas sûr de la transcription de certaines phrases. Ce n’est qu’une ébauche tentée pour amorcer l’exercice et la discussion. Remarquez tout de suite qu’à vue d’œil l’infinitif est toujours plus concis. Cela peut paraître une économie appréciable à une époque où l’on a beaucoup de temps et de loisir, mais pas ceux de lire beaucoup. Il ne faut pourtant pas s’y tromper. La langue infinitive est toujours très dense et demande au début quelques efforts de pensée[4].

On peut commencer par le titre : Was heißt Denken ? Le pronom interrogatif Was semble présupposer que “penser” signifie quelque chose, ce qui engage déjà la recherche dans ce sens-là. Si l’on n’est pas tout de suite prêt à faire ce présupposé, si l’on n’est pas sûr que “penser” signifie quelque chose de déterminé ni même quelque chose tout court, si du moins l’on veut se garder cette possibilité, mieux vaut faire l’économie du Was. La question est alors de faire (ou de laisser[5]) signifier “penser”. Si “penser” ne signifie pas quelque chose par lui-même, il est possible qu’il nous revienne de le faire signifier ou de le laisser signifier. D’où la question: Faire signifier “penser”?

Was heißt Denken ?

Martin Heidegger

In: Vorträge und Aufsätze, 1954, Neske, Stuttgart, 1997

    Wir gelangen in das, was Denken heißt, wenn wir selber denken. Damit ein solcher Versuch glückt, müssen wir bereit sein, das Denken zu lernen.

    Sobald wir uns auf das Lernen einlassen, haben wir auch schon zugestanden, daß wir das Denken noch nicht vermögen. (…)

    Der Mensch kann denken, insofern er die Möglichkeit dazu hat. Allein dieses Mögliche verbürgt uns noch nicht, daß wir es vermögen. Denn etwas vermögen heißt: etwas nach seinem Wesen bei uns einlassen, inständig diesen Einlaß hüten. Doch wir vermögen immer nur solches, was wir mögen, solches, dem wir zugetan sind, indem wir es zulassen. Wahrhaft mögen wir nur jenes, was je zuvor von sich aus uns mag und zwar uns in unserem Wesen, indem es sich diesem zuneigt. Durch diese Zuneigung ist unser Wesen in den Anspruch genommen. Die Zuneigung ist Zuspruch. Der Zuspruch spricht uns auf unser Wesen an, ruft uns ins Wesen hervor und hält uns si in diesem. Halten heißt eigentlich Hüten. Was uns im Wesen hält, hält uns jedoch nur solange, als wir, von uns her, das uns Haltende selber behalten. Wir behalten es, wenn wir es nicht aus dem Gedächtnis lassen. Das Gedächtnis ist die Versammlung des Denkens. Worauf ? Auf das, was uns im Wesen hält, insofern es zugleich bei uns bedacht ist. Inwiefern muß das uns Haltende bedacht sein ? Insofern es von Hause aus das zu-Bedenkende ist. Wird es bedacht, dann wird es mit Andenken beschenkt. Wir bringen ihm das An-denken entgegen, weil wir es als den Zuspruch unseres Wesens mögen.

Que veut dire “penser”?

Traduction d’André Préau

In: Essais et Conférences, Gallimard, Paris, 1958

    Nous parvenons au sens du mot “penser” quand nous pensons nous-mêmes. Pour qu’un pareil essai réussisse, nous devons être prêts à apprendre à penser.

    Dès l’instant où nous acceptons d’apprendre, nous avouons par là que nous ne pouvons pas encore penser. (…)

    L’homme peut penser dans la mesure où il en a la possibilité. Seulement ce possible ne nous garantit pas encore que nous en soyons capables. Car “être capable” de quelque chose veut dire: admettre quelque chose auprès de nous selon son être et veiller instamment sur cette admission. Mais ce dont nous sommes capables, c’est toujours ce que nous désirons, ce à quoi nous nous sommes adonnés en ceci que nous le laissons venir. Nous ne désirons, nous n’aimons véritablement que ce qui d’ores et déjà nous aime de lui-même, nous aime dans notre être, en tant qu’il s’incline vers celui-ci. Par cette inclination, notre être est réclamé. L’inclination est “parole adressée”. La parole s’adresse à nous, visant notre être, elle nous appelle, nous fait entrer dans l’être et nous y tient. Tenir signifie proprement “garder, veiller sur”. Ce qui nous tient dans l’être, cependant, nous y tient seulement aussi longtemps que, de nous-mêmes, nous retenons ce qui nous tient. Nous le retenons quand nous ne le laissons pas échapper de notre mémoire. La mémoire est le rassemblement de la pensée. Que vise-t-il ? Ce qui nous tient dans l’être, pour autant qu’il trouve en même temps près de nous considération. Dans quelle mesure ce qui nous tient doit-il être pris en considération ? Pour autant qu’il est, dès l’origine, “la Chose à considérer”. Le considérer, c’est lui offrir notre souvenance. Nous lui présentons notre pensée, parce que nous l’aimons comme la parole que notre être nous adresse.

Faire signifier “penser”?

Essai de transcription infinitive, Emmanuel Fournier

   

Parvenir à faire signifier “penser” en pensant. Pour y réussir, devoir se préparer à apprendre à penser.

    En acceptant d’apprendre, avouer ne pas encore pouvoir penser. (…)

    Savoir penser dans la mesure où le pouvoir. Seulement n’être pas garanti de le pouvoir. Car ne pouvoir qu’en admettant de laisser être et en y veillant. Ne pouvoir jamais qu’en voulant bien, qu’en s’attachant au moment d’admettre. Ne vouloir qu’en étant d’abord voulu et réclamé à être. Penser comme être appelé et tenu à être. Tenir, c’est-à-dire y veiller. N’être tenu à être qu’en retenant et en ne laissant pas s’oublier. Penser en étant tenu à être, dans la mesure où y veiller et où devoir y veiller. En considérant, offrir de se souvenir. Penser en voulant être appelé à être.

      L’exercice de déchiffrage se poursuit dans la même attitude. Il devrait soulever un certain nombre de points :

      · Le mode infinitif a trois temps: le présent (penser), le passé (avoir pensé) et l’infinitif futur (devoir penser) qui exprime soit une simple idée de futur soit une idée de futur doublée d’une idée d’obligation. J’aime assez l’idée que par cette ambivalence l’infinitif futur repousse toute idée de devoir dans le futur.

      · L’infinitif n’est pas plus impératif en allemand qu’en français. Avant de l’apprendre au lycée, j’ai pris contact avec l’allemand à la fenêtre des trains : Nicht hinauslehnen. Ne pas se pencher au dehors. J’ai compris ensuite que l’infinitif n’avait rien d’impératif et qu’il ouvrait au contraire à son lecteur une très grande liberté de position à son égard.

      · Le texte insubstantif est à la fois beaucoup moins affirmatif et beaucoup moins savant que le texte substantivé. C’est la possibilité d’incertitude et d’errance propre à l’infinitif.

      · L’infinitif dans son indétermination demande une lecture active en même temps qu’il engage le lecteur dans une réflexion sur sa responsabilité personnelle. Le lecteur est invité à prendre à son compte des actions (verbales) dont la responsabilité est habituellement rejetée sur les êtres et les choses représentés. D’où un devoir de veille et d’action.

      · Si l’on omet les substantifs, ils ne sont pas pour autant absents. L’infinitif exprime souvent l’idée d’un sujet ou d’un objet, même si ceux-ci sont omis. L’abandon des substantifs amène à reconsidérer complètement la place relative des sujets et des objets non exprimés.

      · Les relations d’un sujet avec lui-même ou avec un autre sujet peuvent se rendre à l’infinitif par le jeu des voix active, passive et pronominale. Par contre il est impossible de transcrire à l’infinitif les jeux de relations plus complexes entre plusieurs sujets ou objets. En abandonnant les substantifs, il est évident que l’on renonce aussi pour ce mode de langage à la distinction des personnes, des choses et de leurs qualités. On s’intéresse à d’autres questions à la fois impersonnelles et très personnelles où l’on n’a pas besoin de distinguer plusieurs cas.

      · Comment transcrire d’autre part qu’une chose veut être prise en considération ? Intranscriptible à l’infinitif, à moins de préciser le rapport de cette chose omise au sujet omis (auteur ou lecteur virtuels). Comment ce sujet sait-il ce qu’il dit de cette chose: est-ce parce qu’il la voit, qu’il l’imagine…? Où l’on voit que l’infinitif exige de préciser des relations que le langage ordinaire incite à omettre.

      · On ne garde pas le questionnement de Heidegger sans en garder le langage et sans adopter les présupposés qui sont les siens. Cependant l’abstraction des substantifs ouvre un questionnement qui partage avec celui de Heidegger l’idée d’une veille à exercer.

      · Faut-il que ce qui se cache, se retire ou se dérobe, soit substantivé et devienne un être, une entité ? Est-il nécessaire d’en passer par la supposition d’un être, d’un caché qui se dérobe ? Ne peut-on pas laisser l’Être à son mystère ? Le lecteur, vigilant, ne prendra pas pour des résultats ces questions que pose la transcription puisqu’elles sont implicitement présupposées dans le postulat méthodologique d’écriture insubstantive.

      · Pour bien des questions que nous nous posons, il est possible que nous ne figurions au fond que virtuellement, dans le sens où il n’est pas nécessaire que nous soyons déterminés. Il y a dans cette virtualité une liberté à laquelle il reste à donner un sens.

      · Je ferais bien du verbe être (verbe d’état n’est-ce pas ?) un verbe d’action, comme si nous étions tenus à être et à y veiller. Être, ou plutôt se sentir tenu à être et à y veiller.

      · Si l’on consent à aller jusqu’au bout de l’effort d’abstraction, la langue infinitive se lit sans aucune référence à des sujets ou des objets réels ou virtuels. Les verbes établissent des relations entre des objets dont la nature est complètement indéterminée. Les verbes sont eux-mêmes des objets dont la nature reste indéterminée. Bien que les questions philosophiques, transformées et peut-être simplifiées par leur passage à l’infinitif, puissent trouver un sens “appliqué” lors de la transcription inverse et du retour au langage substantivé, les relations des verbes entre eux se font et se défont sans qu’il soit nécessaire de leur donner immédiatement une telle application.


[1] Ne pas nommer pour ne pas laisser croire avoir pensé, et pour ne pas empêcher, en représentant, de penser autrement.

[2] Peut-être pour préserver la vie du texte, faut-il qu’il se montre en se faisant ?

[3] Le lecteur s’étonnera peut-être que certains des passages où Heidegger évoque la place de la poésie vis-à-vis de l’Être et de la pensée n’aient pas été retenus. Il me semble que ces questions sont sans cesse présentes dans l’acte de transcription.

[4] Comme chacun sait, la quantité n’est pas nécessairement un gage de qualité. La pensée en particulier ne se mesure pas aux efforts qu’on faits pour elle. Sinon ce sont les imbéciles qui pensent le plus.

[5] Les morceaux choisis donneront l’occasion de réfléchir au choix du verbe adéquat: faire ? ou laisser ?