« Savoir être », présentation de « être à être »

Soirée « Traduire encore », conduite par Pascal Poyet, Mosaïque des lexiques, Laboratoires d’Aubervilliers, 6 mars 2020

Parution de l’entretien dans le cahier N du Journal des Laboratoires, 2021

Pascal Poyet ― Emmanuel, le titre de cette douzième Mosaïque des Lexiques, Traduire encore, pourrait être un énoncé de ton travail, puisqu’il n’est constitué que d’un verbe à l’infinitif et d’un adverbe, sans nom ni adjectif, et que c’est dans cette économie que tu as écrit tes principaux textes. Dans ce que tu appelles la « pensée » ou la « langue infinitive » : constituée de verbes à l’infinitif, d’adverbes, et des mots grammaticaux qui les entourent et permettent de les articuler et de faire des phrases avec eux (les prépositions et conjonctions, par ou avec, et, mais, ou, etc.). Pas de nom, pas d’adjectif. Pas de conjugaison non plus. Est-ce que pour commencer tu peux nous faire entendre un tout petit peu de quoi il s’agit ?

Écriture infinitive

On pourrait commencer par se moquer un peu de la philosophie ? Commencer par se moquer de philosopher ! Se moquer de “soi” ? Me moquer de “moi” ? Me moquer de mes angoisses ? Se moquer de s’angoisser ? (L’infinitif ne dit pas comment le prendre.)

Essayons d’écrire ces inquiétudes directement à l’infinitif :

Être sans le savoir, vivre sans le savoir. Ni savoir comment faire pour être et pour vivre. Et pourtant, ne pas s’en contenter. Bouillonner !  Et déjà, se demander si être. S’effrayer d’avoir pu ne pas être, et aussi de n’avoir pas su vivre.[1]

Mais pourquoi être plutôt que n’être rien ? Pourquoi être – là − plutôt que ne pas être ? Comment, tout en étant, pouvoir ne pas être ? Comment même pouvoir savoir ne pas être ? Et comment parvenir jamais à le dire ?[2]

Pascal Poyet ― Il y a déjà beaucoup de choses ; je note que cela part de « se moquer » et qu’ensuite cela insiste sur « être »… Si j’ai voulu que nous fassions cette conversation, c’est parce que dans ton travail, « traduire » occupe une place importante, sous des aspects inattendus. Il y a trois aspects au moins que je voudrais que nous évoquions. Il y a trois mots : traduction, transcription et transposition, mais cela se mélange un peu. Et il y a 1. la traduction puis la transcription de textes philosophiques, 2. la transcription du français en infinitif et 3. la transposition. Alors… Prenons-les un par un, ces trois aspects de « traduire », si tu veux bien. Le premier, c’est donc la traduction, en l’occurrence du grec vers le français, puis la transcription du français vers l’infinitif. Tu pars d’une puis de deux traductions d’un même texte philosophique classique, à l’origine en grec, et tu transcrits ces traductions en langue infinitive… C’est une façon de les questionner. Que reste-t-il de la question posée par le texte original, lorsque sa traduction est transcrite en langue infinitive ? Ou qu’est-ce que cette opération nous révèle de ce que le texte dit « vraiment »… C’est ça ?

Traduction grec-français et transcription infinitive [3]

Pour commencer à se moquer par le commencement, on pourrait commencer par un fragment de Platon, qu’il fait dire à l’Étranger dans Le Sophiste, paragraphe 244a :

… ὑμεῖς αὐτὰ ἡμῖν ἐμφανίζετε ἱκανῶς (τί ποτε βούλεσθε σημαίνειν ὁπόταν ὂν φθέγγησθε). Δῆλον γὰρ ὡς ὑμεῖς μὲν ταῦτα πάλαι γιγνώσκετε, ἡμεῖς δὲ πρὸ τοῦ μὲν ᾠόμεθα, νῦν δ’ ἠπορήκαμεν.

Les deux phrases brèves qui composent le fragment ont l’air importantes, tellement elles ont été reprises depuis, et par d’éminents philosophes. Je m’exprime avec précaution, car je ne peux pas juger directement par moi-même de l’importance de ce fragment, ne comprenant pas le grec, ne l’ayant pas appris. Pour moi, la philosophie grecque, c’est un peu comme le bambara ou le peul qui se parlent ici à Aubervilliers.

Je ne sais même pas vous lire ce fragment mystérieux que j’ai sous les yeux. Ni d’ailleurs l’écrire. Je n’ai pu que le « copier-coller » sur cette feuille et m’en remettre aux traducteurs pour la signification, c’est-à-dire à ce qu’ils disent que dit la philosophie grecque.[4]

Que dit l’Étranger à Théétète dans le fragment de Platon ? Voici la traduction du grec au français, par Nestor Cordero, qu’on trouve couramment en livre de poche :

… c’est à vous de nous faire connaître d’une manière claire et évidente ce que vous voulez désigner quand vous énoncez l’être. Il est clair qu’il s’agit d’un sujet que vous croyez connaître depuis longtemps, que nous aussi pensions connaître jusqu’à présent, et qui, cependant, nous embarrasse maintenant. [5]

La question posée par le texte nous concerne-t-elle ? Peut-être devrions-nous tout de suite l’élargir au-delà du dialogue propre entre Théétète et l’Étranger, et la placer dans une perspective qui nous engage nous tous, sans discrimination. Soit une première transcription, du français à l’infinitif, ouvrant à tous les sujets particuliers, mais gardant encore les “compléments”, donc semi-infinitive :

Que vouloir donc désigner en énonçant “l’être” ? Le savoir, l’avoir su, avoir cru le savoir. En arriver pourtant à ne plus savoir quoi.

Cela veut-il dire que Platon s’intéresse au problème de signification d’un nom, l’être, dont le référent semble pour le moins embarrassant à cerner ? Si ce n’était que cela, pourquoi nous embarrasser d’un tel “être” ?

Aurait-on accordé tant d’importance au fragment de Platon, s’il s’agissait d’un simple problème lexical ou sémantique ? On se demande si la question ne porte pas au-delà. C’est ce qu’on peut entrevoir en partant d’une autre traduction, celle de Victor Cousin, et en la passant ensuite à l’infinitif. Dans cette traduction, la première proposition devient :

Expliquez-nous vous-mêmes bien nettement ce que vous entendez quand vous dites être.

Ce qui me touche dans cette traduction, c’est qu’elle nous place – ou nous trouve – dans une autre attitude et une autre certitude à l’égard d’être. Dans l’expression dire être (« quand vous dites être »), notamment si l’on omet de mettre être entre guillemets, on ne peut s’empêcher d’entendre un peu plus (ou autre chose) que le mot prononcé : on entend une mise en cause d’être, au-delà du mot : « Vous croyez être, qu’entendez-vous par là ? »

Soit, en allant plus radicalement, verbes grand ouverts, à l’infinitif :

Qu’entendre, que vouloir dire en disant être ?

Et nous voilà entraînés dans un questionnement métaphysique ou existentiel qui déborde le questionnement linguistique et sémantique.

Qu’énonce le texte original ? Quel est son être ? Que dit “vraiment” Platon, que demande l’Étranger ? Nomme-t-il l’être, ou parle-t-il d’être ? Je ne le sais pas, mais nous qui flairons les pièges de la désignation et l’enfermement d’“être” dans un mot (enfermement que marquent les guillemets), nous qui ne voudrions pas laisser les mots parler à notre place, nous sommes saisis par ce glissement du questionnement vers le verbe être, vers le verbe à l’infinitif qui nous engage à être « en acte », à nous mettre en mouvement, et à être comme des étrangers dans notre propre langue, à y être. Ce qui sous-entend que nous n’y sommes pas tout le temps. (Que nous pouvons – ouf ? – ne pas être.)

Quand sommes-nous donc ? En quoi sommes-nous concernés, nous, penseurs ordinaires par ces questions de métaphysique ? En quoi ou à quoi – à quel mode d’être – nous engagent-elles ? En quoi saisissent-elles ou touchent-elles quelque chose de nos questionnements et de nos angoisses existentielles ?

Nouvelles questions et nouvelles transcriptions infinitives, pour continuer à libérer, en faisant abstraction non seulement des sujets, mais maintenant aussi des objets auxquels nous ne voudrions pas que des noms trop bavards ou trop savants réduisent notre quête :

Pascal Poyet ― L’infinitif peut continuer son chemin tout seul, de son côté… et la question posée à l’origine changer de nature…

Que vouloir, à quoi s’engager en voulant être ? Mais pourquoi s’embarrasser à préciser quoi ? Et continuer à se demander comment être, sans chercher à savoir et à définir quoi.

― Le « que », le « quoi » renvoient désormais à des verbes dans lesquels s’investir. Passer nos questions à l’infinitif, c’est tenter de les ressaisir et de nous ressaisir. Dorénavant la question est d’être, de laisser être et d’entendre être, plutôt que de parler d’être ou de désigner des êtres présumés, des sujets et des objets figés, sur lesquels porterait la question.

― C’est bien, se dit-on, de dire le nom d’une personne ou d’une chose, c’est mieux que de les oublier ou de les réduire à des chiffres, mais cela ne protège pas de toutes les négations. Dire le nom, c’est parfois réduire la personne ou la chose à ce que dit le nom et les vider peut-être de tout ce qu’elles sont en propre. C’est parfois masquer ou nier. (Les noms ne disent pas comment les prendre.) Peut-être respecte-t-on davantage les êtres, les personnes et les choses en les laissant échapper, sans les nommer. [6]

Pascal Poyet ― Maintenant que nous sommes entrés dans la langue infinitive, nous pouvons aborder le deuxième aspect, qui est la transcription français-infinitif. C’est-à-dire passer d’un texte écrit en français-français (directement, ce n’est plus une traduction) à un texte à l’infinitif. Ou faire dialoguer un texte en français avec un autre à l’infinitif — écrire un texte bilingue ? — sachant qu’une langue posera des questions que l’autre ne peut pas poser. À l’infinitif, si on y prête attention, de nouvelles questions se feront jour, qu’en français-français on ne saurait poser. Et d’autres deviendront caduques, comme on l’a déjà aperçu avec Platon. Je relève que le terme transcription est un terme emprunté au domaine musical.

Transcription français-infinitif

Certaines questions ont peu de chances de voir le jour si nous ne veillons pas, par toutes sortes d’opérations de transcription et de dénuement, à nous mettre en état de les accueillir.

Alléger, pour laisser pouvoir arriver. Ne pas tout supprimer pourtant. Laisser (cacher) de quoi se laisser désirer. Se réjouir de pouvoir se laisser inspirer. [7]

En dessinant des motifs à sa surface, la mer montre qu’on peut dessiner quelque chose sans croire devoir obéir à la chose que serait cet objet, et en laissant ouvertes les possibilités qu’il y ait ou non quelque chose qui soit ce qu’on dessine. Ce dessin-là n’est jamais totalement achevé.

Pouvoir penser sans croire devoir obéir. Penser en laissant pouvoir être ou ne pas être. Admettre de pouvoir ne pas achever. [8]

Imaginer vivre sans avoir à porter et à manipuler… Et pouvoir enfin se projeter ! Enfin se lancer et traverser ! Se libérer et ne plus peser ! Rêver de jouir sans posséder ! S’affranchir de devoir détenir ! [9]

Une œuvre pour piano n’est plus tout à fait la même chose si on la transcrit pour flûte ou pour violon. Pourquoi les musiciens font-ils cela ? Ils le font parce que l’instrument introduit son propre sens – sa propre langue – et révèle des possibilités insoupçonnées de l’œuvre. Ils recommencent, pas tellement avec l’espoir de trouver une meilleure manière de dire, mais plutôt pour que ce qu’ils cherchaient réussisse à se libérer en échappant à la fois à une tentative et à l’autre. [10]

Recommencer et réinstrumentaliser, pour inciter à se libérer autrement. Chercher à saisir autrement pour faire échapper autrement.

Pour voir les choses, les aider à échapper. Après tout, nous voulions les voir flotter, non les enfermer ni les étouffer. [11]

Pascal Poyet ― Ne quittons pas la transcription. Avec les fragments qu’on vient d’entendre, on est au cœur de ton travail en langue infinitive. Et, contre toute attente, il existe aussi une transcription de l’infinitif vers le substantif, qui n’est pas un retour au français-français (au français « orchestral » ou « symphonique » avec tous les instruments, noms, verbes et tutti quanti), mais l’invention d’une nouvelle langue (une autre langue « de chambre », pourrait-on dire pour filer la comparaison musicale vers laquelle le mot de transcription me porte) constituée de noms et d’adjectifs seulement et des mots grammaticaux qui permettent de les articuler… C’est-à-dire tout sauf les verbes ! Et on dirait qu’on peut passer de l’une à l’autre langue (l’infinitive et la substantive) et encore une fois les faire dialoguer. Est-ce que tu peux nous lire l’une de ces « transcriptions » ?

Transcription infinitif-substantif

(Peut-être peux-tu prendre la voix infinitive ?)

Expliquer en supposant, mais avoir encore à expliquer pourquoi avoir dû supposer. Et pour l’expliquer, à nouveau supposer et… [12]

Supposition d’une chose en explication d’une autre. Quel lien entre la chose première et la seconde ? Nouvelles suppositions pour l’explication du pourquoi des premières suppositions ; nouvelles causalités, nouvelles redescriptions, nouvelles adjonctions pour l’explication des explications…

De simples suppositions au début, de simples hypothèses, sans intention de fixation et sans idée de lendemain. Puis oubli de la construction, conviction d’une perception “réelle” de l’être sous la supposition. Mise en doute du caractère spéculatif de la présomption initiale. [13]

Supposer et chercher à préciser, en oubliant n’avoir fait qu’évoquer. Puis imaginer voir exister, sous prétexte d’avoir dû supposer. [14]

Les langues sont des sortes de lieux qui nous font sortir de notre lieu ordinaire et qui nous font penser autrement. La langue infinitive et la langue substantive sont deux de ces lieux possibles pour nous, entre d’autres lieux et d’autres langues. À nous d’être – de nous échapper – dans les entre-deux. [15]

Pascal Poyet ― Il y a donc, à côté de la langue infinitive, une langue substantive libre d’être ce qu’elle est et d’aller dans les régions de la pensée qu’elle seule peut atteindre, aussi librement que la langue infinitive de son côté, dans les régions de la pensée qui ne s’offre qu’à elle.

Écriture nominale, en langue substantive

Debout les noms ! Sus aux verbes ! Adieu doute et errance ! Addio balancements et flottements lagunaires ! Au diable incertitude, indécision et indétermination ! Tous aux substantifs ! Hardi, les qualificatifs ! Bienvenue aux articles et aux “déterminants” ! Pour un pensement de folie, avec grand personnement, grand chosement, grand êtrement, et un étonnement formidable devant l’invraisemblable foisonnement. [16]

Pascal Poyet ― Ça a quelque chose de très roboratif. D’ailleurs l’une ou l’autre langue, la substantive comme l’infinitive, me semble avoir cette qualité… Alors, cela donne envie de finir en chansons. C’est le troisième et dernier aspect, la transposition. Une transposition à l’intérieur d’une même langue, en l’occurrence la langue infinitive, et donc ce que tu appelles la « transposition verbe-verbe ». Je note que c’est encore un terme musical ! Tu as écrit des chansons en langue infinitive, peux-tu nous raconter comment tu en es arrivé là ?

Transposition verbe-verbe en langue infinitive

La langue infinitive ne laisse rien derrière elle, pas de théorie figée du monde, pas de directive pour mettre les foules en ordre. Elle donne seulement une partition, ouverte à l’interprétation et à nos voix intérieures. Naturellement, elle s’est trouvé une alliée dans la musique, qui se développe et s’évanouit dans l’air sans rien laisser de solide, comme on le sait…

Comme je ne suis pas compositeur, j’ai demandé à une amie, Marianne Arzel, qui dirige une chorale bretonne, de me fournir des partitions d’airs gallois. J’ai composé des textes en suivant la mélodie et la métrique de ces airs. Et la chorale a chanté ces chants. [17]

En voici un, « S’étonner de pouvoir », que vous pourrez entendre comme une ultime transcription des questions par lesquelles nous avons commencé.

Le premier couplet est composé avec et pour le verbe “marcher”, mais les inquiétudes qu’il chante se transposent aisément à d’autres verbes.

1. S’étonner de pouvoir marcher 
	sans avoir à s’en inquiéter. 
Penser ne pas savoir marcher
	faute de savoir comment faire. 
2. Penser n’avoir jamais su faire
	que semblant de savoir marcher. 
Se désespérer de devoir
	apprendre vraiment à marcher. 
3. Penser devoir se demander
	comment marcher et où aller,
Au lieu de se mettre à marcher

	et de se laisser entraîner.

Reprise, chantée, en transposant “marcher” en un autre verbe, “aimer” :

1. S’étonner de pouvoir aimer 
	sans avoir à s’en inquiéter. 
Penser ne pas savoir aimer
	faute de savoir comment faire. 
2. Penser n’avoir jamais su faire
	que semblant de savoir aimer. 
Se désespérer de devoir
	apprendre vraiment à aimer. 
3. Penser devoir se demander
	comment aimer et où aller,
Au lieu de se mettre à aimer
	et de se laisser entraîner.

Reprise avec et pour “traduire”… par Pascal Poyet…

1. S’étonner de pouvoir traduire 
	sans avoir à s’en inquiéter. 
Penser ne pas savoir traduire
	faute de savoir comment faire. 
2…

Récriture musicale

Ensuite j’ai demandé à un ami, Malik Richeux, [18] qui est compositeur et interprète, de récrire des musiques sur les mêmes textes, sans s’occuper des airs gallois sur lesquels je les avais composés. Et de traduction en transcription, de transposition en récriture, les choses m’ont échappé.


[1] Penser à être – S’inquiéter d’être, éditions de l’Éclat, 2014, p. 13.

[2] Penser à être – Pouvoir ne pas être, éditions de l’Éclat, 2014, p. 109.

[3] Être à être, à paraître, éditions de l’Éclat, 2021.

[4] En repensant à La Bataille d’Anghiari. « Bien que l’œuvre inachevée de Léonard de Vinci ait été perdue, on la connaît par une interprétation que Rubens en a donnée à la plume et à l’encre. Celui-ci ne la connaissait pas directement mais par une transcription qu’on a également perdue. Quelle était l’œuvre originale, la partition ? » Mer à faire, éditions Éric Pesty, 2005, p. 62.

[5] Platon, Le Sophiste, traduction Nestor Cordero, Flammarion, 1993, p. 142.

[6] Être à être, à paraître, éditions de l’Éclat, 2021.

[7] Mer à faire, éditions Éric Pesty, 2005, p. 58-59.

[8] Mer à faire, éditions Éric Pesty, 2005, p. 48-49.

[9] Penser à être – Pouvoir libérer, éditions de l’Éclat, 2014, p. 117.

[10] « Ou alors — une hypothèse qui n’est pas à négliger — c’est qu’ils veulent entendre autre chose dans la même chose, et jouir d’une écoute par l’autre. » Infinis terrae, éditions Sauramps, 2007.

[11] Infinis terrae, éditions Sauramps, 2007.

[12] Penser à être  – S’éblouir de s’encombrer, éditions de l’Éclat, 2014, p. 24.

[13] La Comédie des noms – Fondements, éditions Éric Pesty, 2015, p. 14.

[14] Penser à être  – S’éblouir de s’encombrer, éditions de l’Éclat, 2014, p. 23.

[15] Transposé de : Insouciances du cerveau, éditions de l’Éclat, p. 103.

[16] La Comédie des noms – Commencements, éditions Éric Pesty, 2015, p. 9.

[17] Parler d’aimer, Chants d’Ouessant – S’étonner de pouvoir, éditions Arzel, 2004.

[18] Musique : Malik Richeux, 2015.