à l’infinitif

La langue n’est pas tout, mais si ça cloche avec la langue, comment cela pourrait-il aller ailleurs ?

Éventre quelques phrases et enfonce-toi avec les verbes dans la chair même de nos inquiétudes. Tu verras les questions qui se trament, tout ce que nous machinons avec trois fois rien, si nous avons besoin de plus, s’il y a de quoi rire, jouir ou souffrir.

Vita infinitiva I

Croire devoir penser

Le premier livre tout en verbes, en 1992. Devoir penser ? Douter de devoir ? S’en moquer ? Les questions philosophiques, nos questions ordinaires, sous un jour radicalement différent, déshabillées sans ordre arrêté.

L’infinitif des pensées

Le double de Croire devoir penser, avant, pendant et après, de 1990 à 1999, réfléchissant, tous azimuts et tous styles, sur l’expérience infinitive. Comment penser ? Qu’est-ce que philosopher ? (Sans se laisser arrêter par ce qu’on a fait ni par les manières de le faire.)

comprenant les Carnets d’Ouessant, où beaucoup s’est joué.

L’infinitif complément

Postface ou complément de l’Infinitif des pensées, et donc complément du complément, mais à la fois reprise autonome en petit livre agrafé. Le temps d’une conférence en 2000.

Infinis terrae

Mise en perspective, en 2007, des recherches à l’infinitif et au trait, incluant des verbes, des noms et les Dessins d’identité sous une forme nouvelle.

Cahier à déplier.

Vita infinitiva II

Philosophie infinitive : Penser à être, Penser à croire, Penser à penser, Penser à vivre

Croire devoir penser puissance quatre, vingt ans plus tard, en 2012.

Quatre cabanes, quatre refuges. Quatre guérites pour surveiller quatre directions de notre espace ? Quatre fenêtres pour agrandir celui-ci ? Quatre roulottes pour le parcourir ?

Livre I – Penser à être, pour le verbe être et le verbe dire

Livre II – Penser à croire, pour croire et pour vouloir et pouvoir

Livre III – Penser à penser pour ce verbe et pour se libérer

Livre IV – Penser à vivre pour vivre et pour souffrir et aimer

La Comédie des noms

Un carnet de Venise en 2014, cette fois tout en noms, pour poursuivre le travail de libération et lâcher nos béquilles autrement – c’est possible.

Tractatus infinitivo-poeticus

Couverture de Tractatus infinitivo-poeticus d'Emmanuel Fournier - Édition Éric Pesty

Le petit frère poète des Tractatus de Spinoza et de Wittgenstein, en verbes, sans noms ni ponctuation ni majuscules. Composé en 2017.

Être à être

Couverture de Être à être d'Emmanuel Fournier - édition de l'éclat

2013-2019, complément des quatre livres de philosophie infinitive, Penser à…

pour être, encore, en relisant les grands textes de philosophie et de métaphysique à l’infinitif, en les relançant par leurs verbes, sans les bagages et les attirails dont ils se laissent encombrer.

Théorie des verbes

Collages de morceaux préparés. Deux diptyques, en 2012 et 2021.

Quatre textes, chacun fait de morceaux empruntés à deux auteurs et transposés à la question de l’infinitif.

Une autre façon de réfléchir à ce que serait penser et réfléchir, sans en faire une théorie (une suite) arrêtée.


Chapitres et articles

extraits de la 2e version de Croire devoir penser, revue Saxifrage no4, 1994
1ère version de Chercher-la-vérité, éditions du CIPM, 1997, reprise ensuite dans L’infinitif des pensées
1ère édition de L’infinitif complément, Inalco, 2001
1ère édition des Verbes de la désolation, revue Issue no3, 2003
Agir et résister, infinitivement,
Cahier du Refuge no238, CIPM, 2015
Savoir être, revue Le Journal des laboratoires, cahier N, 2021